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lundi 20 février 2017

Le garçon au sommet de la montagne - John Boyne


Editions Gallimard
272 pages
Jeunesse / drame

Il y a près de dix ans, John Boyne écrivait son premier et inoubliable récit pour la jeunesse : l'histoire d'un enfant vivant à l'ombre du régime nazi, Le garçon en pyjama rayé.
Un roman bouleversant vendu à plus de 190 000 exemplaires en France, désormais un classique incontournable.

Cette année, rencontrez un autre garçon au destin bien différent, mais tout aussi troublant : Le garçon au sommet de la montagne.


Mon avis

La Seconde Guerre mondiale est une période qui m’intéresse beaucoup, j'aime donc particulièrement découvrir des ouvrages qui en traite. Ce roman m'a tout de suite tapé dans l’œil. D'abord pour la couverture, que je trouve vraiment réussie ; mais aussi parce que j'avais entendu dire que "Le garçon au pyjama rayé" du même auteur, était un très bon roman.

On fait la connaissance du jeune Pierrot Fisher, un jeune orphelin : son père s'est suicidé car il ne supportait plus les images de la Grande Guerre, et n'arrivait plus à s'adapter à la vie civile. Sa mère, quand elle, meure d'une maladie peu après. Pierrot fini donc seul dans un orphelinat, seul et sans repères. Un jour, sa tante Beatrix, gouvernante dans une grande maison, vient à lui.
Elle l'emmène au Berghof, résidence secondaire... d'Hitler. Et c'est ici que tout commence...

Le jeune Pierrot deviendra alors Pieter, prénom à consonance moins française. Il fait la rencontre d'Hitler, de sa femme, ainsi que d'autres proches de Führer. Le jeune garçon les prendra comme modèle, sans en connaître les conséquences. Sans repères, ayant perdu ses parents et ses amis, il s'attachera au Führer, lui faisant totalement confiance. Dans ce livre, l'endoctrinement des nazis, notamment sur les plus jeunes, est très bien illustré. En effet, Pierrot qui n'avait aucune haine pour les Juifs, en développera peu à peu, sans vraiment comprendre vraiment pourquoi. C'est l'innocence et l'ignorance d'un enfant, face à la cruauté du nazisme

Cette histoire m'a vraiment beaucoup touchée, elle est vraiment très réaliste. Bien qu'il s'agisse de fiction, de nombreux points sont inspirés du réel. Et j'ai vraiment du mal à croire que de telles horreurs aient pu avoir lieu un jour. Que l'homme soit capable d'infliger autant de choses à ses semblables me paraît encore quelque chose démesurément fou. 


Une lecture bouleversante, et nécessaire.


jeudi 16 avril 2015

Vous n'irez pas à l'école aujourd'hui - Pascal Lelièvre


144 pages
15,20 euros - Format papier
8,50 - Format eBook

Retranscrire les événements vécus par sa famille paternelle durant la Seconde Guerre mondiale, tel est le défi que s'est fixé Pascal Lelièvre.
Ce roman, qui retrace au plus près de la réalité le quotidien de la famille Saint-Loise, est raconté par Liliane, l'aînée des huit enfants, qui renvoie les personnages face aux évènements tragiques et leur fait revivre des anecdotes incroyables. De l'occupation allemande en 1940, en passant par l'exode du 6 juin 1944, jusqu'à leur retour à Saint-Lô en 1945, c'est une histoire passionnante que nous donne à découvrir Pascal Lelièvre.

Mon avis

Ce roman est raconté par Liliane, l'aînée d'une grande famille de huit enfants. Avec son point de vue enfantin, elle nous raconte la période douloureuse qu'à été la guerre pour sa famille, ses voisins, ses connaissances. Elle retrace avec beaucoup de sagesse les événements les plus douloureux de cette partie de son enfance, comme lorsqu'elle a dû quitter sa famille pour le pensionnat, ou lorsque son village natal a été bombardé, ne laissant que de ruines de ce qu'ils y avaient vécus. Mais elle raconte également les joies, les moments de bonheur qui sont présents aussi. Car malgré la guerre, cette famille nombreuse garde l'espoir et le sourire. 

Ce livre est une bouffée d'air frais, il est touchant, émouvant, sans pour autant être dans l'excès. On a tout autant des envies de pleurer que de rire dans ce livre, et c'est ce que j'ai aimé. On apprend à connaître cette famille, à s'attacher à chacun de ses membres. On en apprend plus sur l'impact que la guerre a sur le quotidien des familles en elles même que sur les bombardements, sur le front, sur les problèmes politiques. On découvre en quelque sorte la guerre sous un autre jour. 

Le 6 juin 1944, la famille à son complet quitte leur village natal, Saint-Lô, pour échapper aux bombardements alliés. Ils partent donc sur les routes, pour trouver un endroit où être en sécurité, où se loger. La solidarité des gens et leur générosité m'ont vraiment émue. Lorsque Liliane et sa famille frappaient à une porte, ils étaient presque toujours très bien accueillis, on leur donnait un endroit où dormir, et de quoi se nourrir. Bien sûr, ce n'était pas toujours le grand confort, mais c'était suffisant. Ils partagent, donnent sans rien demander d'autre en retour que le sourire et le bonheur d'être ensemble, de se soutenir. Et ça m'a touchée. Car en cette période d'occupation, de crise, de rationnement alimentaire.. Les gens auraient très bien pu dire non, être égoïste et tout garder pour eux, mais ça n'a pas été le cas la plupart du temps. Et j'ai vraiment trouvé ça touchant. 

Des livres qui parlent de la guerre, il y en a énormément, c'est vrai. Mais je pense que c'est un sujet sur lequel je ne me lasserais pas d'en découvrir et d'en lire davantage. D'abord parce qu'il faut se souvenir, et ensuite car sont toujours des histoires qui me touchent profondément, et encore plus lorsqu'elles sont tirées d'histoires vraies, comme ici.

Passons au sujet qui fâche : les points négatifs. J'ai trouvé lors de ma lecture quelques fautes d'orthographe et de syntaxe, ainsi que des tournures de phrases plutôt étranges. Il est possible que le problème des phrases soit du fait qu'il s'agit du point de vue d'une enfant, mais bon. Je trouve plutôt moyen d'avoir à lire un livre avec des fautes d'orthographe, et ça m'a fait froncer les sourcils plus d'une fois.

Pour résumer, c'est un roman qui m'a vraiment plu. J'ai adoré découvrir cette période à travers le regard de Liliane, et j'ai trouvé les personnages très touchants, aimants et courageux. Ce livre est une bouffée d'air frais, poignant et agréable à lire.

8/10 - Bonne lecture



jeudi 12 février 2015

Nous sommes de la boue qui marche - Brigitte Mondy

Editions Baudelaire
140 pages
14.00 euros
Lettres de Robert Pensa.

Résumé


À travers les lettres adressées à sa famille et en particulier à sa sœur Renée, mon grand-père nous emmène tour à tour dans les villages occupés, sur le champ de bataille ou à l’arrière des lignes ennemies.
C'est un jeune homme de 20 ans qui découvre un autre monde : la vie communautaire, les privations et le manque de liberté. Deux années durant, pour tenir le coup, il écrit et raconte sa vie au rythme des assauts et des accalmies, les tranchées, la joie des belles rencontres et la tristesse des grandes pertes.
En février 1916, il est grièvement blessé et abandonné sur le champ de bataille à Douaumont. Des courriers de ses supérieurs informent ses parents que, faute de brancards, le jeune soldat n’a pu être secouru…
Mon avis
Je remercie les éditions Baudelaire, ma nouvelle maison d'édition partenaire, pour cet envoi en service presse. 
C'est un petit livre qui change de mes lectures habituelles. En effet, il s'agit d'une correspondance épistolaire entre un jeune fils parti à la guerre en 1914 et ses parents ainsi que ses sœurs. On suit l'évolution du conflit à travers ses lettres, les moments difficiles, les accalmies.. C'est une autre façon de découvrir l'horreur de cette guerre, les horribles années qu'ont passé les soldats, dans les tranchées, à se battre pour nous. 
J'ai trouvé Robert très courageux, malgré tout ce qu'il traverse il ne se plaint que très peu, on ressent également dans son courrier l'amour qu'il porte à ses sœurs, à sa mère ainsi qu'a son père. Je l'ai trouvé très touchant. C'est un livre très court, mais j'ai passé un très bon moment. J'aime beaucoup les récits qui font allusion à l'histoire, et encore plus les témoignages et les histoires vraies. Ce livre ne pouvait donc que me plaire.
C'est une autre façon d'aborder cette guerre. On y découvre pas seulement assauts français/allemands, mais plutôt la vie quotidienne des soldats. L'enfer dans lequel ils vivaient avec la boue, les rats, les morts, la sous alimentation. Personne ne devrait devoir vivre ça. Personne. Il y a également le peu de considération qu'avaient certains civils pour eux à l'époque. Car, même si aujourd'hui les "Poilus" sont considérés comme des héros nationaux, ce n'était pas toujours le cas à l'époque. J'ai d'ailleurs appris que certaines personnes allaient même jusqu'à dire qu'ils étaient fait pour ça (pour la guerre, pour la crasse..) ce qui m'a profondément choquée. On s'habitue certes à l'horreur, mais on ne s'y fait jamais vraiment. 
J'ai vraiment ressenti à travers ces lettres le "ras le bol" des soldats, après cette guerre si longue et si douloureuse. Tous souhaitaient la paix, retrouver leur familles, et en sortir vivant, enfin. Plus j'en lisais, plus ce "ras le bol" devenait palpable. Et l'espoir, lui, diminuait chez certains. Mais pas chez Robert, et j'ai trouvé ça admirable. 
Je trouve que ce genre de témoignages est très important aujourd'hui pour qu'on se souvienne, car ils sont de nos jours de plus en plus rares. Il faut faire durer ces souvenirs pour empêcher la reproduction de tels actes à l'avenir. La seule chose que j'ai regrettée, c'est qu'on ai beaucoup de lettres de Robert, mais très peu de sa famille. J'aurai aimé aussi lire les réponses de la mère de Robert, Pauline, ainsi que celle de sa sœur Renée, afin d'en apprendre plus sur la vie quotidienne des civils, qui m’intéresse également. 
Pour conclure, c'était une agréable lecture, riche en émotion. Je voudrai remercier Brigitte Mondy d'avoir donné l'accès aux public au lettres de son grand père, car ces témoignages occupent une grande place dans l'histoire et le devoir de mémoire. Je conseille ce livre à tous.

Ma note : 8/10 (Bonne lecture)


lundi 26 janvier 2015

Les disparus - Daniel Mendelsohn

Editions Flammarion
650 pages
Collection Littérature
Paru en septembre 2007
26,40 euros

J'ai déjà parlé de ce roman dans un article, au tout début de mon blog, en juin 2014 ! C'était un article court, trop court à mon goût aujourd'hui. Je n'avais pas vraiment développé mon ressenti, et aujourd'hui, avec du recul, je perçois cette lecture différemment. C'est pourquoi j'ai décidé de vous en parler aujourd'hui dans un nouvel article tout neuf !


Résumé

Lorsqu'il n'était alors qu'un enfant, Daniel savais déjà que son oncle Shmiel, sa femme ainsi que ses quatre filles, tous de confession juive, furent tués pendant la seconde guerre mondiale par les nazis. Il n'en sais pas plus, à part que ses quatre filles étaient superbes, polies, et que leur famille était très bien vue dans la petite ville, Bolechow, où Shmiel était boucher. La famille Jager, famille de Daniel et Shmiel, a presque toujours vécu à Bolechow, depuis 3 siècles. Dans cette ville, vivais des Ukrainiens, des Polonais ainsi que des Juifs, en parfaite harmonie, jusqu'au jour où tout à changer.

Mon avis 

C'est un des romans "historiques" qui m'a le plus marqué. C'est aussi pourquoi je souhaitais en parler encore aujourd'hui. Il y a beaucoup d'ouvrages qui parle de cette époque, de la seconde guerre mondiale, de l'Holocauste. Mais celui-ci est et restera différent à mes yeux, parce qu'il est particulier. Ce livre est encore plus touchant que d'autres sur cette période, car c'est un témoignage réel et non fictif. 

 Ici, le narrateur effectue pas moins de 12 voyages pour faire face à son passé, pour découvrir ce qu'il était Vraiment arrivé à sa famille, la cause et les circonstances de leurs morts. Ce sera un long périple, d'où la longueur du livre. Mais je ne me suis pas ennuyée une seconde. Le récit est rempli de témoignages de survivants de cette sombre époque, de personnes qui ont réellement vécu cette horreur. Je pense que ces témoignages sont une chance pour nous, pour les génération futures. Quelques années d'attentes, et Daniel Mendelsohn en aurait sans doute recueilli moins, car malheureusement, les personnes pouvant encore raconter ce terrible chapitre de l'histoire disparaîtrons dans les années à venir. 
Je me suis vraiment passionnée pour l'histoire de chacune des personnes qui témoignait, ces survivants, leur courage. Ce sont ces témoignages qui font la richesse de cet ouvrage, ils sont tous plus touchants les uns que les autres.
Je m'éparpille peut-être un peu, mais je conseille vraiment à tous de lire ce livre, ne serais-ce que pour le devoir de mémoire, qu'on se doit tous d'avoir, de conserver et de faire durer. 

Le livre compte de nombreux retours en arrière où Daniel Mendelsohn nous raconte son histoire, son enfance à Long Island. Il nous parle beaucoup de son grand père, celui à qui il posait tant de question, celui qui lui racontait l'enfer de la guerre, sans vraiment tout lui dire. Il s'arrêtait souvent à un simple "Ils ont étés tués par les nazis", car lui même n'avait pas connaissance de ce qu'il s'était vraiment passé là bas, à Bolechow. 

C'est des seuls livres qui m'a réellement fait pleurer, et c'est pour vous dire à quel point c'est rare pour moi de le faire devant un livre. Il y a énormément de chapitre émouvants, notamment à la mort d'une vieille femme, originaire d'une petite ville voisine de Bolechow, qui avait témoigné pour lui. Des mois durant, elle l'avait accueillie chez elle, pour l'inviter à prendre le thé, et surtout, lui parler de la guerre, lui parler de Bolechow, pour lui et pour son livre. Des mois durant, elle lui témoignera son affection à sa façon, sans jamais rien laisser transparaître de sa maladie qui peu à peu progressait et l'emportait. J'ai trouvé cette relation "intergénérationnelle" très touchante, elle ressemblait un peu à celle d'une grand mère avec son petit fils.

J'ai beaucoup aimé suivre Daniel dans son périple, l'accompagner dans ses voyages, de la Pologne à l'Australie, de l'Australie à Israël. Tout au long des pages, j'ai fais des nouvelles découvertes, que ce sois sur la famille de Daniel, sur le génocide juif... Et il y a une certaine diversité, car à travers les différents témoignages, on découvre de nouvelles personnalités, des nouvelles familles. C'est aussi grâce à ça qu'on ne s'ennuie pas. La découverte, et la richesse de tout ce qu'on découvre dans cet ouvrage. Il s'agit d'un livre non seulement émouvant, mais aussi enrichissant. J'ai appris, grâce à ce livre énormément de choses sur les juifs de Pologne, sur l'horreur de tout ce qu'on a pu leur faire subir. J'en ressors d'avantage encore intéressée par cette époque, mais aussi d'avantage dégoûtée de l'action des nazis, des souffrances qu'il ont pu causer. 

Je me suis incroyablement attachée à Daniel, j'avais vraiment envie qu'il sache, que la vérité éclate enfin. Je me suis également attachée à ses frères, mais beaucoup moins, car ils sont moins présents dans le récit. 
Daniel Mendelsohn raconte parfaitement ces 12 voyages qu'il a fait pour découvrir ce qu'il était vraiment arrivé au siens, pour découvrir l'histoire des ces morts qu'il connait si peu et pourtant tellement. 
Après cette lecture, j'en suis ressortie vraiment différente, je voyais les choses autrement. Il y a des lectures qui ne marquent pas, des lectures dont on ne garde avec le temps qu'un vague souvenir. Celle-ci est intemporelle, et je crois bien qu'elle fait partie de celles qui m'auront marquée à vie, qui laisserons une trace. 

Le suspens est maintenu jusqu'à la fin, et l'écriture est merveilleusement belle et riche. 

Je le dis et je le répète, ce livre si long soit-il, vaut le détour, et je pense qu'il doit être lu, pour se rendre compte de tout ce qu'il s'est passé, sur le sol Polonais et ailleurs. Je pense qu'il est nécessaire de conserver le souvenir de cette sombre époque, de le garder pour éviter toute reproduction de ce genre de choses à l'avenir. 

Ma note : 9/10 (Coup de cœur)


Je suis désolé si je me suis un peu éparpillée dans mes pensées ! J'ai tellement de choses à dire sur ce livre.. J'espère que ça vous aura tout de même plu ! 








vendredi 21 novembre 2014

Elle s'appelait Sarah - Tatiana de Rosnay

Edition : le livre de poche
Prix : 7,10 euros
Pages : 368
Date de parrution : 02/09/2010


C'est un livre qu'on m'avais conseillée à plusieurs reprises, en me disant qu'il était très émouvant et réaliste. 

J'ai fini par l'acheter, et je ne regrette pas une seconde mon achat.




Résumé


Nous sommes à Paris, Juillet 1942. En pleine seconde guerre mondiale, quand la haine des juifs ne fait que s'accroitre. 
Sarah, une petite fille de 10 ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée en plein milieu de la nuit par la police de française. C'est la rafle du Vel d'Hiv'. Des miliers de juifs sont eux aussi arrêtés cette nuit la. Ils serons entassés dans plusieurs bus, puis emmenés, tous, hommes, femmes et enfants, au Vélodrome d'Hiver (un grand stade où se déroulais des compétitions de vélos) 
Paniquée, Sarah met son frère à l'abri dans un placard dissimulé de la maison, en promettant de venir le libérer dès que possible. 

Soixante ans après, Mai 2002, Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un français, doit faire un article sur la commémoration des soixantes ans de la rafle du Vel d'Hiv'. Par hasard, son chemin croisera celui de Sarah, et changera a jamais sa vie.
Elle enquète et découvre des choses, sur cette partie la plus sombre de l'occupation : l'Holocauste, le génocide des juifs, et sur les pratiques antisémites des policiers français, ainsi que les actes qu'ils on commis. Car oui, cette fois ce ne sont pas les nazis qui on mis cette rafle à excécution, qui on tués et déportés les juifs. C'est la police française qui a commis cette rafle, pendant ce sombre été 1942.

Extrait 

"Oui, la guerre est finie, enfin finie, mais pour ton père et moi, rien n'est plus pareil. Et plus rien ne sera jamais pareil. La paix a un goût amer. Et le futur est inquiétant. Les évènements qui ont eu lieu ont changé la face du monde. Celle de la France aussi. Notre pays n'est pas encore remis de ces sombres années. Cela arrivera-t-il un jour ? Ce n'est plus la France que j'ai connue lorsque j'étais enfant. C'est une autre France que je ne reconnais pas. Je suis vieille désormais et je sais que les jours me sont comptés. Mais Sarah, Gaspard et Nicolas sont encore jeunes. Ils vont vivre dans cette nouvelle France. J'ai de la peine pour eux car j'ai peur de ce qu'il adviendra."

Mon avis

C'est un livre bouleversant. Magnifique, même, dans lequel, à travers le point de vue de Sarah et celui de Julia, ont en apprend plus sur cette partie de l'histoire.
On y découvre Sarah, qui à l'âge de 10 ans croyais bien faire, et ensuite, qui gardera à jamais ce sentiment de culpabilité en elle. 
On y découvre aussi la brutalité des camps de concentration, où les plus jeunes enfants y sont livrés à eux même, dans des conditions attroces. 
C'est le livre avec l'histoire la plus réaliste que je n'ai jamais lu sur ce sujet : on s'y crois, il y a tout, les sentiments des parents, qui ne savent pas quoi dire à leur fille sur ce que l'avenir leurs réservent, et l'incompréhension de Sarah, ainsi que son énorme culpabilité par la suite.

Le personnage de Sarah est celui d'une petite fille extrèmement courageuse, c'est un personnage auquel on s'attache facilement, on a envie de prendre part à son combat, de l'aider. 
Tout le monde devrais avoir lu, au moins une fois dans sa vie ce livre que je considère comme étant un chef-d'œuvre. C'est un roman vraiment happant, et rempli de réalisme. 

Elle s'appelait Sarah est un de mes coups de cœur, et je lui donne sans hésiter un 10/10.

Complot à Versailles - Annie Jay

Date de parution : 13/08/2007
Collection : Le livre de poche jeunesse
Pages : 347

Pour ceux qui aiment les romans historiques, vous êtes au bon endroit ! 












Résumé

Nous sommes en 1676. Cécile est une jeune fille du peuple, dont la mère est guérrisseuse. Son frère s'apprête à partir faire des études, et elle, compte prendre la suite de sa mère. Le grand père de Cécile était autre fois un des hommes qui a vu Louis XIV, à son plus jeune âge, car il était tapissier à la cour. Son grand père passe beaucoup de temps à raconter à Cécile la manière de vivre des nobles, et parfois leur égoïsme. C'est pour ça que Cécile ne cesse de critiquer les nobles. 

Mais le jour où elle sera convoquée, avec son amie Pauline, à Cour du roi pour y être demoiselle de la reine, c'est toute leurs vie qui changera. 
Dans ce palace qu'est Versailles, elles découvriront ensemble bon nombre d'intrigues et de manoeuvres de la Cour.  Elles tomberont bien malgré elles dans un bon nombres de complot qui règnent dans la Cour des grands.

Mon avis

C'est un livre que dévoreront d'une traite les amateurs d'histoire, et les férus de Versailles et de sa Cour. L'intrigue est très bien ficelée, et on y découvre avec joie toutes ces rumeurs et bruits de placards qui circule à la Cour.
Dans ce livre, on croire beaucoup de personnages réels, on visite des lieux mythiques, c'est comme si on vivait avec à la Cour avec le roi et la reine, et avec les autres personnages de Versailles.
On découvre aussi la folie des grandeurs des gens à Cour, mais aussi l'envers du décors, comme la vie des domestiques, dont on parle toujours beaucoup moins.
Parfois on rit devant ce livre, et d'autres fois on soupire. Ce livre nous emmène dans un autre monde, dans une époque bien lointaine. 

C'est un livre que j'ai vraiment adorée, je l'ai lu il y a pas mal de temps, et malgré que ce soi un roman jeunesse, je pense qu'il peut interesser tous les âges. Je lui donne 9/10

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys




J'avais très envie de faire une chronique sur ce livre car il me tient beaucoup à coeur.

C'est un roman qui a fait partie du concours "Les goûts et les couleurs" de mon lycée, et il en a gagné le premier prix.
 
Date de parution : 13/10/2011
Editeur : Gallimard jeunesse
Prix : 14,20 euros





Résumé

C'est l'histoire de Lina, une lituanienne comme tant d'autres. Elle est très douée pour le dessin et compte intégrer une école d'art. Mais en une nuit de Juin 1941, des gardes soviétiques d'arrache à son foyer. Elle est déportée dans le froid de la Sibérie, avec sa mère et son petit frère, dans un voyage terrible,
dans des wagons à bestiaux, sans aucune hygiène. Dans ces wagons retentissent les cris et les pleurs des enfants et des nourrissons, et les suppositions des adultes : vont-ils tous mourir ?

Elle et sa famille arrivent dans un camp de travail avec des milliers d'autres déportés. Là bas, ils sont logés dans huttes, ils souffrent sans cesse du froid glacial de la Sibérie. Il y faut lutter pour survivre : travailler pour avoir sa ration quotidienne de nourriture, qui est composée presque entièrement de pain et d'eau. Seules les personnes fortes physiquement survivent dans cet enfer blanc où la loi du plus fort prend le dessus sur tout, et où les maladies font ravage.

Heureusement, son courage et sa fougue d'adolescente l'aideront à traverser cette épreuve. Andrius, un autre jeune déporté de 17 ans, affiche la même combativité qu'elle, et ils lutterons ensemble pour essayer de s'en sortir.
Soutenue par une mère aimante et exemplaire, et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc par ses écris et ses dessins, elle fera tout pour s'en sortir, jusqu'au bout.


Belles citations du livre 

"J'avais l'impression d'osciller au gré d'un pendule : à peine venais-je de basculer dans un abîme de désespoir que le balancier repartait en sens inverse; il suffisait d'un rien ou presque – un petit bonheur, un simple geste"
"Je te retrouverai. Nous nous reverrons. Pense juste à ça, concentre-toi sur ça. Pense au jour où je te rapporterai tes dessins. Représente-toi la scène, car je serai là."
"Ce n'est pas parce qu'on est victime d'une injustice qu'on doit être injuste"


Mon avis

Ce livre est une belle leçon de vie à lui tout seul. Le personnage de Lina y est terriblement attachant car elle se bat. Elle ne cesse pas de se battre malgré tout ce qu'il lui arrive, et son rêve d'ecole de dessin qu'elle doit abandonner, juste à cause d'une injustice. Elle et sa famille ne cesserons pas de se battre, pour pouvoir garder leur dignitée, et retrouver leur vie d'avant. Ils veulent aussi retrouver le papa, qui a été séparé de la famille et déporté ailleurs. 
Ce livre m'a beaucoup plus car c'est un témoignage, c'est le style de livre et d'écriture que j'aime. Il y a aussi une histoire d'amour en Lina et Andruis, qui est très attachante elle aussi, on a envie d'en savoir plus. 
Ce livre fait réfléchir sur la situation actuelle dans laquelle nous sommes, de pouvoir se dire que notre vie n'est pas si mal après tout, même si il y a des soucis de nos jours, même si aujourd'hui ce n'est pas toujours facile, même si tu n'a pas pu avoir le dernier Smartphone à la mode, ce n'est rien à côté de ce qu'il s'est passé là bas. Pendant qu'on se bat pour une augmentation d'argent de poche ou l'iPhone 5S, il y a des personnes qui se battait pour une chose : la vie.
Je met 10/10 à ce livre parce que je l'ai adoré.